Le
Crédit Mutuel contre l’APLOMB. L’enjeu énorme d’un procès impactant la vie de
tous les citoyens.
Par Gérard Faure-Kapper
Certes,
je suis mis en examen suite à une plainte du Crédit Mutuel, mais ce n’est pas
ma personne qui est importante, c’est l’enjeu.
Je
ne demande pas de me soutenir dans une épreuve que je vis très bien, mais d’être
très attentifs aux résultats de ce procès.
Si
le Crédit Mutuel gagne, je risque au maximum 12.000€ d’amende. Je demanderai
alors à cette banque de me faire un petit crédit.
Mais
si le Crédit Mutuel perd, ce sera la reconnaissance par une cour pénale des
pratiques usuraires de tout le système bancaire.
Et
ce sera le remboursement aux clients de toutes les commissions d’intervention
qui grèvent si lourdement votre budget.
L’enjeu
financier ? Difficilement chiffrable mais ce sera entre 60 et 80 milliards
qui seront réinjectés dans l’économie du pays par le truchement d’une
augmentation du pouvoir d’achat de chacun.
Et
ce seront près de 20 milliards qui seront économisés chaque année.
Cette
opération, montée par le Conseil National de l’APLOMB, notamment le
vice-président, Dominique Pottier, c’est la 1ère Relance Economique
Populaire.
C’est
quasiment une révolution économique que va produire la 1ère REP.
Ce
procès, où en est-on ?
2014,
je publie 5 articles qui accusent la Caisse de Crédit Mutuel d’Abbeville, de
pratiques usuraires. Cette accusation repose sur la reconstitution et l’étude
du fonctionnement d’un compte d’artisan. Le rapport chiffré fait 193 pages, et
il n’a jamais été contesté par la banque.
25
décembre 2014, le Crédit Mutuel porte plainte contre moi pour diffamation. J’ai
affirmé qu’ils avaient des pratiques usuraires. Ils prennent un des plus importants
cabinets d’avocat parisien.
12
octobre 2015, la juge d’instruction me met en examen, bien qu’elle reconnaisse la
valeur de mon étude. Elle estime que la banque instrumentalise la justice.
11
octobre 2016, nouvelle audience destinée à fixer… une date d’audience. La
justice est exceptionnellement longue.
Un
de mes anciens collègues m’a informé que le Crédit Mutuel commence à craindre l’issue
de ce procès.
En
effet, la définition de la diffamation, ce sont de fausses allégations. C’est donc mon étude qui sera au centre des
débats. Cette étude a déjà été reconnue exacte par de nombreux tribunaux.
Et
puis, cette étude est objective, ce n’est que l’analyse des chiffres. Les
chiffres ne mentent pas, ils sont d’une exactitude glaciale.
Le
tribunal ne pourra donc que me donner raison.
Et
ce sera alors un tsunami de demandes de remboursement des commissions d’intervention.
Mon
pronostic ? Sur le papier, nous avons déjà gagné. Les faits sont établis.
De plus, j’ai la meilleure avocate qui soit en la matière, Maître Katia Debay.
Son avantage face à l’avocat adverse, c’est qu’elle maîtrise parfaitement les
techniques bancaires en plus des procédures judiciaires.
Non,
nous n’allongerons pas la liste des erreurs judicaires, des procès arrangés,
des dénis de justice. Je ne serais pas sur la liste des Danton, du Duc d’Enghien,
du capitaine Dreyfus, de Guillaume Seznec, de Marie Besnard, de Gaston
Dominici.
Quoique
pour Marie Besnard, ce n’est pas aussi net.
Bon courage,il faut que cela cesse .
RépondreSupprimer