Par Gérard Faure-Kapper
L’état
d’urgence est la conséquence d’un état de guerre latent dans lequel se retrouve
notre pays.
« Pourvu
qu’ils tiennent à l’arrière », c’était la réflexion d’un poilu pendant la
grande guerre. Il était dans la tranchée alors qu’un marasme économique
menaçait la France.
« Nous
sommes dans une guerre économique. Les patrons qui trahissent la France devraient
être fusillés ». Ça, c’était en 1981. De mémoire, je crois que c’est une
phrase de Charles Fiterman.
Je
m’égare une fois de plus dans l’histoire. Revenons à 2016.
Oui
la France a beaucoup de problèmes graves à résoudre. Ils ne pourront l’être que si l’économie
tient le choc.
A
mon avis, elle pourrait le tenir, si certains acteurs, les banques en l’occurrence,
cessaient de tricher, de s’enrichir en transgressant les règles, et surtout en
enrayant le mécanisme de croissance.
Je
vais être très concret.
Actuellement,
nous instruisons des dossiers contre la Banque Populaire de l’Ouest sur le
département de la Mayenne.
Cette
banque sera accusé de pratiques usuraires sur les prêts des professionnels, et
notamment les découverts qui financent la trésorerie.
Voici
une explication simple des conséquences néfastes sur l’économie locale de ces
pratiques.
En
rajoutant les frais liés aux découverts, nous arrivons à une moyenne de 40% au
lieu de 10%.
L’explication
des conséquences est volontairement au ras des pâquerettes, car il est
important que les employés de banque puissent la comprendre.
Admettons
un marchand de chaussure. Il n’a rien au départ.
Il
emprunte 100€ à 10%. Il devra donc
rembourser 110€.
Avec
ces 100€, il achète des chaussures. Il fait une marge de 30%
Donc,
à la fin du cycle, il aura 130€ dans sa caisse.
Mais
il doit rembourser sa banque : 100€ plus 10€ d’intérêts, soit 110€.
Il
a donc un bénéfice de 130€ - 110€, soit 20€.
Pour
son prochain cycle de production, il n’aura plus que 80€ à emprunter.
Au
bout de 12 cycles identiques, le commerçant se retrouvera avec 766,17€, alors
qu’il est parti de rien.
C’est la plus value de son travail.
Seulement
voilà, en augmentant le coût des intérêts, c'est-à-dire en rajoutant des frais,
le taux sera, non pas de 10%, mais de 40% (c’est la moyenne observée.)
Je
reprends le même calcul, mais en programmant 40% au lieu de 10%
Résultat,
le client a un déficit de 3.377,55€ au lieu d’un bénéfice de 766,17€
Alors
la banque va donner des explications oiseuses sur le fait que les frais ne
rentrent pas dans le taux.
C’est
n’importe quoi, car le commerçant les a bien versé à sa banque.
De
toute façon, je suis capable de faire devant le tribunal une démonstration
technique adaptée à la situation du client pour prouver de manière indiscutable
que j’ai raison, où plutôt que les lois des mathématiques sont intangibles et
ne sauraient être remises en cause par l’avocat de la banque.
Le slogan actuel de la Banque Populaire:
ADDITIONNER LES FORCES, MULTIPLIER LES CHANCES.
En fait, c'est plutôt
ADDITIONNER LES FRAIS, MULTIPLIER LES BÉNÉFICES;
Pourquoi n'enseigne-t-on pas les mathématiques à l'école primaire avec des exemples réels des frais des banques???
RépondreSupprimerCela permettrait aux élèves d'avoir une vision claire de ce qui les attend dans la vie active et peut-être de ne pas arriver à 20 ans sur le marché du travail avec de fausses croyances entretenues par le Système mafieux bancaire! ;-)
la Banque Populaire du Sud vient de m'envoyer l'huissier avec un expert immobilier, 2 gendarmes,2 serruriers, ils ont fracturé la serrure de mon portail alors que je sortais suite à l'appel de la sonnette et se sont introduits chez moi (ils ont fait une évaluation du bien avec un expert immobilier) suite à un "Commandement de payer valant saisie immobilière" alors que j'ai utilisé les documents de l'OPPT que je leur ai envoyés en recommandé(au président Joffre banque populaire de Perpignan, aux avocats de la Banque, ainsi qu'à l'huissier) c'est une véritable intrusion illégitime ce que j'ai dit à tout cette équipe, personne ne dit mot et ne reconnaît pas l'OPPT, nul n'est censé ignorer la Loi, je vais recevoir une convocation au Tribunal qui est en forclusion, illégitime et ai fait savoir à l'Huissier que je n'irais pas.
RépondreSupprimerOn ne peut qu'être d'accord avec votre combat et vous féliciter.
RépondreSupprimerPouvez vous cependant expliquer votre calcul car je ne comprends pas. Si le commerçant n'emprunte pas il gagne 30 € par cycle, soit 360 € sur douze cycles... comment pourrait-il gagner 766 € en empruntant ?
Même chose pour le déficit. Pouvez vous expliquer ?
Merci et bonne continuation !
Envoyez moi votre email, je vous envoie le fichier excel sur lequel j'ai procédé à ces calculs.
SupprimerFait...
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