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lundi 15 juillet 2013

Affaire de la Banque Populaire de Blois. La police française intervient !


Par Gérard Faure-Kapper

L’affaire de Blois tourne très mal.

Rappel des faits : il y a quelques mois l’APLOMB a été contacté par un couple en détresse, au bord du suicide.

Lui, retraité en invalidité, elle, travaille toujours pour gagner de quoi survivre.
Le frère de Monsieur, handicapé profond, est en fin de vie.

Déjà 7 ans à veiller sur lui 24 heures sur 24. Strictement aucune autre distraction. La peur permanente d’une crise.

La Banque Populaire de Blois aime ce genre de client qui n’a aucune énergie pour se défendre. En quelques années ils ont prélevé près de 14.000€ de frais et commissions d’intervention. Leu taux pratiqué et largement usuraire.

Après les interventions de l’APLOMB, ils ont tendu la main à ce couple « vous êtes dans la misère, ne vous inquiétez pas, nous avons un service spécial pour les plus pauvres d’entre nous. Nous allons vous aider à payer en étalant le découvert. »

Refus catégorique ? Ces gens-là ne sont pas pauvres et n’ont que faire de la pitié de leurs racketteurs en quête de bonne conscience.

Finalement ces derniers ont fait une offre de remboursement de 6.000€. Quand ils ont confirmé par courrier, c’était plus que 5.500€.

En fait, soit ils ont raison de prendre ces frais et ils ne remboursent rien. Soit ils ont tort et remboursent tout. Proposer la moitié est un aveu de culpabilité.

Comme si tout ceci n’était pas suffisant pour ce malheureux couple, la police française est intervenue.

Voici les faits, raconté par la victime.

Début de citation :

« Le mercredi 10.07.2013 vers 10H00/10H15 deux hommes sonnent avec insistance au ------------, domicile de mon frère xxx, Adulte handicapé mental.

1 minute s’est à peine écoulée quand j’ouvre la porte et que je vois deux hommes en civil repartir vers leur véhicule. Je remarque d’ailleurs que ce véhicule est mal garé car il barre un chemin lequel est le seul chemin d’accès au domicile de mon voisin.

Je leur demande donc de ne pas se garer là et me répondent que ce n’est pas grave ( ?!) . Le voisin ne peut ni entrer ni sortir de chez lui !

Revenant sur leur pas, je leur demande ce qu’ils désirent et arrivés à ma hauteur, me montrent simultanément une carte en énonçant assez énergiquement en chœur le mot «  POLICE » ! N’ayant pas mes lunettes, je suis incapable de la lire.

Je leur demande la raison de leur venue et ils me disent qu’ils doivent pénétrer au domicile en vue d’effectuer un contrôle car nous percevons des prestations sociales auxquelles nous n’avons pas droit.

Ce contrôle est effectué à la demande du tribunal qui nous a envoyé plusieurs lettres, lettres auxquelles nous n’avons jamais répondu. Je m’inscris en faux contre ces assertions et je leur refuse l’accès au domicile de xxx.

Je leur fais part de mon étonnement et de mes doutes car je n’ai jamais reçu aucun courrier émanant du tribunal et que de plus, nous n’avions rien à nous reprocher. Comme j’insiste pour savoir qui demande ce contrôle plus précisément, ils me répondent le Conseil général.

Comme ils persistent pour entrer, je les avertis que je vais prévenir mon avocat et leur dis qu’ils n’ont aucun mandat pour le faire ce à quoi ils me répondent qu’ils n’en ont pas besoin.

Reprenant mes esprits, je doute de la véracité de leur appartenance à la police et je pense avoir à faire à 2 individus qui essaient de pénétrer par ruse chez mon frère handicapé pour des raisons peu louables.

Pour information, ils étaient tous deux en civil et ne portaient pas de brassard.

Tout en leur interdisant à plusieurs reprises d’entrer, ils me répètent texto que nous sommes des voleurs, que nous volons l’argent de l’état et comme si je n’étais pas capable de comprendre de quoi il s’agissait, ils illustrent leur propos par cet exemple : «  c’est comme quelqu’un qui travaille et se déclare chômeur pour toucher des indemnités chômage !

Je leur explique que la police n’a pas tous les droits et surtout pas le droit d’émettre ainsi des jugements de valeur comme ils le font à plusieurs reprises tout au long de l’échange. Je leur répète que je suis parfaitement en règle avec les prestations sociales perçues et leur explique d’ailleurs à quoi elles servent : notamment à rémunérer des auxiliaires de vie mais également à titre de dédommagement familial pour mon épouse et moi-même qui nous occupons d’Alex 24/24h, 365/an depuis 7 ans maintenant.

De plus, ce contrôle n’est pas souhaitable car  2 infirmières de l’H.A.D ( Hospitalisation à Domicile) sont précisément en train de prodiguer des soins à mon frère qui est mourant et que ce n’est pas le moment ni le lieu pour intervenir. Je pense que leur demande de contrôle est totalement indécente eu égard à l’état de santé de xxx, lequel est hospitalisé à domicile.

Ils minimisent et vont même jusqu’à émettre un doute sur l’état de santé de xxx et me disent qu’on ne la leur fait pas ! J’ai fini par jurer sur la tête de mon frère mourant que nous n’avions jamais reçu la moindre lettre du tribunal et que nous étions en règle, rien n’y a fait.

On sentait qu’ils n’avaient qu’un objectif, celui de pénétrer dans la maison.

Ils me rétorquent que je ne réalise pas la gravité de la situation et que c’est le tribunal qui trancherait et que cela ne se passerait pas comme ça ! D’ailleurs nous recevrons bientôt une convocation.

Je leur fais part de mon incompréhension car je sais que les administrations ont leur propre service d’inspection chargé de vérifier in situ. Ils me répondent que ce sont eux qui sont en charge de vérifier.

Excédé et surtout choqué par le fait qu’ils mettent en doute l’état de santé gravissime de xxx et que de plus ils n’ont aucun respect devant un mourant, je leur dis qu’ils sont pires que la Stasi et comme ils n’avaient pas l’air de comprendre ce mot, je leur ai demandé s’ils avaient BAC + 4 …

Ils me menacent d’outrages à agents, menace que j’ai entendue à plusieurs reprises au cours de l’échange auparavant; menace qu’ils prenaient plaisir à se renvoyer l’un à l’autre comme dans un jeu de rôle ou dans une scène de Grand Guignol.

Je précise que je ne les ai à aucun moment insultés. Je finis par leur dire que je suis Karateka et que s’ils entrent ou s’avisent de me toucher, je les démonte !

A ce moment-là, les 2 infirmières de l’HAD sortent de la maison; parvenues à ma hauteur je leur demande dans quel état est mon frère ; gênées et ne sachant pas pourquoi on leur demandait cela, elles ont néanmoins répondu qu’il était mourant.

Lorsque je leur ai demandé qui s’occupait de xxx, elles ont répondu que c’étaient eux 2fois/jour et même parfois la nuit ; le reste du temps c’était mon épouse et moi-même.

Tournant les talons, ils s’en vont sans rajouter quoi que ce soit.

Choqué, j’appelle mon épouse sur son lieu de travail pour lui raconter la scène ; celle-ci, pensant elle aussi à une ruse de 2 personnes malveillantes décide d’appeler aussitôt le commissariat.

Elle relate à Madame le Capitaine L. les évènements et lui demande si une enquête a été diligentée au domicile de xxx. Elle l’ignore mais va se renseigner.  Celle-ci lui demande de décrire les individus aussi précisément que possible ; mon épouse qui n’a rien vu, lui demande alors de m’appeler et donne le N° de téléphone du domicile de xxx où je suis joignable.

Le capitaine L. m’appelle aussitôt et je lui décris les individus ainsi que les évènements. Elle me rappelle effectivement et demande s’ils portaient des brassards. Elle a finalement le même sentiment que moi, à savoir que ce sont peut-être des personnes mal intentionnées ; elle dit qu’elle va dépêcher une patrouille pour tenter de les retrouver.

Elle me rappelle un peu plus tard dans la matinée pour me confirmer qu’aucune enquête n’a été demandée au domicile de xxx. Elle me demande de passer le lendemain au commissariat vers 10h00 afin de déposer une main courante.

En fin d’après-midi, vers 17h30, sur la messagerie le capitaine L. dépose ce message :

Bonsoir M. Petit ; je vous rappelle pour vous dire que c’était bien des collègues à moi. Je vous rappellerai demain pour vous préciser tout cela ; ce n’est pas la peine de vous déplacer demain au commissariat.

Il est 17h40, mon épouse rappelle le capitaine L. qui lui dit que ce contrôle avait pour but de vérifier si M. xxx était vivant.

Choquée, elle lui dit que cela revient à une accusation de meurtre ; elle répond que non pas nécessairement mais n’en dit pas plus car elle ne connait pas le dossier.

Ma femme lui demande alors de la mettre en relation avec le service concerné ce qu’elle fait ; Celle-ci tombe sur un homme qui lui fait exactement le même procès que celui qui m’est fait le matin ; de plus, il exprime un mécontentement certain car les policiers se sont plaints d’avoir été traités d’imbéciles ce qui est parfaitement faux.

Ma femme lui demande qui les a mandatés pour effectuer ce contrôle, ce à quoi il répond que c’est conjointement  la Sécu, le Conseil Général et la CAF !  Elle lui fait part de son étonnement que ce contrôle soit opéré par la police alors que les administrations ont des services dédiées avec des inspecteurs chargés de vérifier sur place ;  sa réponse est la suivante : si vous croyez qu’ils n’ont que ça à faire !

L’échange se termine par la menace d’une prochaine convocation. »

Fin de citation.


Alors, qui a dépêché ce contrôle ? La Sécu ? Le Conseil Général ? La CAF ?

C’est en tout cas ce qu’affirment les policiers.

Personnellement, et connaissant un peu ces organismes, ce n’est pas dans leurs manières. Ils ont leurs propres inspecteurs qui respectent les gens. Je n’y crois pas

Et pourquoi ce contrôle ?

Disons-le clairement, ils soupçonnent Madame d’avoir exterminé son entourage. Voici revenue l’affaire de la bonne dame de Blois, Marie Besnard moderne.

L’avocate est saisie et une enquête sera probablement diligentée par l’IGS pour savoir qui a donné l’ordre.

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1 commentaire:

  1. Histoire édifiante, ..., les noms des protagonistes seraient les bienvenus, pas d’enrigistrement, sons ou images ?

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