Par Gérard Faure-Kapper
L’affaire de Blois tourne très mal.
Rappel des faits : il y a quelques mois l’APLOMB
a été contacté par un couple en détresse, au bord du suicide.
Lui, retraité en invalidité, elle, travaille
toujours pour gagner de quoi survivre.
Le frère de Monsieur, handicapé profond, est en fin
de vie.
Déjà 7 ans à veiller sur lui 24 heures sur 24.
Strictement aucune autre distraction. La peur permanente d’une crise.
La Banque Populaire de Blois aime ce genre de client
qui n’a aucune énergie pour se défendre. En quelques années ils ont prélevé
près de 14.000€ de frais et commissions d’intervention. Leu taux pratiqué et
largement usuraire.
Après les interventions de l’APLOMB, ils ont tendu
la main à ce couple « vous êtes dans la misère, ne vous inquiétez pas,
nous avons un service spécial pour les plus pauvres d’entre nous. Nous allons
vous aider à payer en étalant le découvert. »
Refus catégorique ? Ces gens-là ne sont pas
pauvres et n’ont que faire de la pitié de leurs racketteurs en quête de bonne
conscience.
Finalement ces derniers ont fait une offre de
remboursement de 6.000€. Quand ils ont confirmé par courrier, c’était plus que
5.500€.
En fait, soit ils ont raison de prendre ces frais et
ils ne remboursent rien. Soit ils ont tort et remboursent tout. Proposer la
moitié est un aveu de culpabilité.
Comme si tout ceci n’était pas suffisant pour ce
malheureux couple, la police française est intervenue.
Voici les faits, raconté par la victime.
Début de citation :
« Le
mercredi 10.07.2013 vers 10H00/10H15 deux hommes sonnent avec insistance au ------------,
domicile de mon frère xxx, Adulte handicapé mental.
1 minute s’est à peine écoulée
quand j’ouvre la porte et que je vois deux hommes en civil repartir vers leur
véhicule. Je remarque d’ailleurs que ce véhicule est mal garé car il barre un
chemin lequel est le seul chemin d’accès au domicile de mon voisin.
Je leur demande donc de ne pas se
garer là et me répondent que ce n’est pas grave ( ?!) . Le voisin ne peut
ni entrer ni sortir de chez lui !
Revenant sur leur pas, je leur
demande ce qu’ils désirent et arrivés à ma hauteur, me montrent simultanément
une carte en énonçant assez énergiquement en chœur le mot «
POLICE » ! N’ayant pas mes lunettes, je suis incapable de la lire.
Je leur demande la raison de leur
venue et ils me disent qu’ils doivent pénétrer au domicile en vue d’effectuer
un contrôle car nous percevons des prestations sociales auxquelles nous n’avons
pas droit.
Ce contrôle est effectué à la
demande du tribunal qui nous a
envoyé plusieurs lettres, lettres auxquelles nous n’avons jamais répondu. Je
m’inscris en faux contre ces assertions et je leur refuse l’accès au domicile de
xxx.
Je leur fais part de mon
étonnement et de mes doutes car je n’ai jamais reçu aucun courrier émanant du
tribunal et que de plus, nous n’avions rien à nous reprocher. Comme j’insiste
pour savoir qui demande ce contrôle plus précisément, ils me répondent le Conseil général.
Comme ils persistent pour entrer,
je les avertis que je vais prévenir mon avocat et leur dis qu’ils n’ont aucun
mandat pour le faire ce à quoi ils me répondent qu’ils n’en ont pas besoin.
Reprenant mes esprits, je doute
de la véracité de leur appartenance à la police et je pense avoir à faire à 2
individus qui essaient de pénétrer par ruse chez mon frère handicapé pour des
raisons peu louables.
Pour information, ils
étaient tous deux en civil et ne portaient pas de brassard.
Tout en leur interdisant à
plusieurs reprises d’entrer, ils me répètent texto que nous sommes des voleurs,
que nous volons l’argent de l’état et comme si je n’étais pas capable de
comprendre de quoi il s’agissait, ils illustrent leur propos par cet
exemple : « c’est comme quelqu’un qui travaille et se déclare
chômeur pour toucher des indemnités chômage !
Je leur explique que la police
n’a pas tous les droits et surtout pas le droit d’émettre ainsi des jugements
de valeur comme ils le font à plusieurs reprises tout au long de l’échange. Je
leur répète que je suis parfaitement en règle avec les prestations sociales
perçues et leur explique d’ailleurs à quoi elles servent : notamment à
rémunérer des auxiliaires de vie mais également à titre de dédommagement
familial pour mon épouse et moi-même qui nous occupons d’Alex 24/24h, 365/an
depuis 7 ans maintenant.
De plus, ce contrôle n’est pas
souhaitable car 2 infirmières de l’H.A.D
( Hospitalisation à Domicile) sont précisément en train de prodiguer des soins
à mon frère qui est mourant et que ce n’est pas le moment ni le lieu pour
intervenir. Je pense que leur demande de contrôle est totalement indécente eu
égard à l’état de santé de xxx, lequel est hospitalisé à domicile.
Ils minimisent et vont même
jusqu’à émettre un doute sur l’état de santé de xxx et me disent qu’on ne la
leur fait pas ! J’ai fini par jurer sur la tête de mon frère mourant que
nous n’avions jamais reçu la moindre lettre du tribunal et que nous étions en
règle, rien n’y a fait.
On sentait qu’ils n’avaient qu’un
objectif, celui de pénétrer dans la maison.
Ils me rétorquent que je ne
réalise pas la gravité de la situation et que c’est le tribunal qui trancherait
et que cela ne se passerait pas comme ça ! D’ailleurs nous recevrons
bientôt une convocation.
Je
leur fais part de mon incompréhension car je sais que les administrations ont
leur propre service d’inspection chargé de vérifier in situ. Ils me répondent
que ce sont eux qui sont en charge de vérifier.
Excédé et surtout choqué par le
fait qu’ils mettent en doute l’état de santé gravissime de xxx et que de plus
ils n’ont aucun respect devant un mourant, je leur dis qu’ils sont pires que la
Stasi et comme ils n’avaient pas l’air de comprendre ce mot, je leur ai demandé
s’ils avaient BAC + 4 …
Ils me menacent d’outrages à
agents, menace que j’ai entendue à plusieurs reprises au cours de l’échange
auparavant; menace qu’ils prenaient plaisir à se renvoyer l’un à l’autre comme
dans un jeu de rôle ou dans une scène de Grand Guignol.
Je précise que je ne les ai à
aucun moment insultés. Je finis par leur dire que je suis Karateka et que s’ils
entrent ou s’avisent de me toucher, je les démonte !
A ce moment-là, les 2 infirmières
de l’HAD sortent de la maison; parvenues à ma hauteur je leur demande dans quel
état est mon frère ; gênées et ne sachant pas pourquoi on leur demandait
cela, elles ont néanmoins répondu qu’il était mourant.
Lorsque je leur ai demandé qui
s’occupait de xxx, elles ont répondu que c’étaient eux 2fois/jour et même
parfois la nuit ; le reste du temps c’était mon épouse et moi-même.
Tournant les talons, ils s’en
vont sans rajouter quoi que ce soit.
Choqué, j’appelle mon épouse sur
son lieu de travail pour lui raconter la scène ; celle-ci, pensant elle
aussi à une ruse de 2 personnes malveillantes décide d’appeler aussitôt le
commissariat.
Elle relate à Madame le Capitaine
L. les évènements et lui demande si une enquête a été diligentée au domicile de
xxx. Elle l’ignore mais va se renseigner.
Celle-ci lui demande de décrire les individus aussi précisément que possible ;
mon épouse qui n’a rien vu, lui demande alors de m’appeler et donne le N° de
téléphone du domicile de xxx où je suis joignable.
Le capitaine L. m’appelle
aussitôt et je lui décris les individus ainsi que les évènements. Elle me
rappelle effectivement et demande s’ils portaient des brassards. Elle a
finalement le même sentiment que moi, à savoir que ce sont peut-être des
personnes mal intentionnées ; elle dit qu’elle va dépêcher une patrouille
pour tenter de les retrouver.
Elle me rappelle un peu plus tard
dans la matinée pour me confirmer qu’aucune enquête n’a été demandée au
domicile de xxx. Elle me demande de passer le lendemain au commissariat vers
10h00 afin de déposer une main courante.
En fin d’après-midi, vers 17h30,
sur la messagerie le capitaine L. dépose ce message :
Bonsoir M. Petit ; je vous
rappelle pour vous dire que c’était bien des collègues à moi. Je vous
rappellerai demain pour vous préciser tout cela ; ce n’est pas la peine de
vous déplacer demain au commissariat.
Il est 17h40, mon épouse rappelle
le capitaine L. qui lui dit que ce contrôle avait pour but de vérifier si M. xxx
était vivant.
Choquée, elle lui dit que cela
revient à une accusation de meurtre ;
elle répond que non pas nécessairement mais n’en dit pas plus car elle ne
connait pas le dossier.
Ma femme lui demande alors de la
mettre en relation avec le service concerné ce qu’elle fait ; Celle-ci
tombe sur un homme qui lui fait exactement le même procès que celui qui m’est
fait le matin ; de plus, il exprime un mécontentement certain car les
policiers se sont plaints d’avoir été traités d’imbéciles ce qui est
parfaitement faux.
Ma femme lui demande qui les a mandatés
pour effectuer ce contrôle, ce à quoi il répond que c’est conjointement la Sécu,
le Conseil Général et la CAF !
Elle lui fait part de son étonnement que ce contrôle soit opéré par la
police alors que les administrations ont des services dédiées avec des
inspecteurs chargés de vérifier sur place ; sa réponse est la suivante : si vous croyez
qu’ils n’ont que ça à faire !
L’échange se termine par la
menace d’une prochaine convocation. »
Fin de citation.
Alors, qui a dépêché ce contrôle ? La Sécu ?
Le Conseil Général ? La CAF ?
C’est en tout cas ce qu’affirment les policiers.
Personnellement, et connaissant un peu ces
organismes, ce n’est pas dans leurs manières. Ils ont leurs propres inspecteurs
qui respectent les gens. Je n’y crois pas
Et pourquoi ce contrôle ?
Disons-le clairement, ils soupçonnent Madame d’avoir
exterminé son entourage. Voici revenue l’affaire de la bonne dame de Blois,
Marie Besnard moderne.
L’avocate est saisie et une enquête sera
probablement diligentée par l’IGS pour savoir qui a donné l’ordre.
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Histoire édifiante, ..., les noms des protagonistes seraient les bienvenus, pas d’enrigistrement, sons ou images ?
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