Nombre total de pages vues

samedi 26 janvier 2013

Affaire Cassey, affaire Boulefkhad. En perdant la liberté de la Presse, la France est devenue une dictature.



Par Gérard Faure-Kapper

Affaire Cassez. Tous les médias nationaux en parlent. 25 minutes dans chaque JT permettant de vendre les produits dérivés dans la presse écrite.

Affaire Boulefkhad. Un homme est en train de mourir devant l'agence de la Société Générale de Lons le Saunier. Le président directeur général de cette banque, Frédéric Oudéa, a reçu d'innombrables lettres de citoyens. Poubelle bien sûr.

Tous les médias nationaux sont informés au jour le jour mais ont décidé de se taire. Seuls les réseaux sociaux colportent l'indignation nationale.

La Société Générale a volontairement manœuvré pour couler une entreprise saine. La Société Générale s'est enrichie dans cette affaire. Un homme a été ruiné et une famille détruite.

Depuis plus de 8 mois, il arrive le matin et reste jusqu'au soir devant cette agence. Il affronte actuellement des températures de moins 10. Seule sa solide constitution lui permet de survivre, mais combien de temps.

Certes, les médias locaux diffusent cette information, mais aucun média national.

Tous ont été contacté récemment par une administratrice de l'APLOMB. C'est peine perdue. Ça n'intéresse personne, y compris ceux qui ont une réputation de liberté d'expression comme le Canard Enchaîné.

Florence Cassez, c'est plus simple et plus spectaculaire. Une pauvre femme emprisonnée arbitrairement au Mexique. C'est l'occasion de faire briller la France, pays des droits de l'homme face au Mexicains, barbares sous-développés d'après la presse française.

Ceux qui ont séjourné dans ce pays, comme ma fille, peuvent témoigner que ce peuple est admirable et que l'on s'y sent beaucoup plus libre qu'en France.

Mais c'est beaucoup plus vendeur pour les journalistes français d'abaisser ce pays pour grandir le nôtre.

Autre exemple de désinformation. En Russie, trois rockeuses profanent une église. Elles sont emprisonnées. La France se déchaîne contre cette dictature et réclame leur libération à corps et à cris.

Et les médias vendent du papier.

Faut-il comprendre qu'il faut libérer tous ceux qui sont emprisonnés en France pour avoir profané des églises, des temples, des synagogues ou des mosquées ? Non, et heureusement. Et pourtant, pourquoi cette différence de traitement de l'information.

Bruno Boulefkhad, administrateur de l'APLOMB va continuer son siège jusqu'à la mort, dans l'indifférence totale des journalistes parisiens qui n'ont pas l'autorisation de la censure pour en parler. 

Les Français qui découvrent chaque matin les sommes prélevés illégalement par leur banque devraient comprendre que seule la victoire de Bruno pourra faire cesser ce racket.

Si Bruno disparaît dans l'indifférence générale, alors il n'y plus aucun espoir d'échapper à cet esclavage économique organisé par le gouvernement au profit des banques.





1 commentaire:

  1. Bruno tien le coup, les ordures de banquier, je connais (j'ai çà dans ma famille) je ne lui fait pas de cadeau. Ne rien pardonner à ces crevures, seul Dieu si il existe peut le faire, mais quelqu'un pourrait bien s'occuper de les mettre en relation avec lui, ne fait pas confiance en la justice, elle ne le mérite pas. Moi au bout de 22 années de combat, j'ai baissé les bras, mais je ne quitterai pas ce monde sans que justice ne soit rendu. La mienne sera plus juste, à ce moment là je te
    rendrai surement service. Accroche toi

    RépondreSupprimer