Par Gérard Faure-Kapper
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jours sans manger cela peut paraître faisable. C’est vrai si Régine était
restée allongée en limitant ses mouvements au maximum. Il n’en a rien été.
Chaque
jour elle a été en ville ouvrir son magasin qu’elle a tenu seule. Elle a
continué à s’occuper de sa boutique avec tout ce que cela comporte. Et puis l’accueil
des clients a toujours été constant.
Quelle
leçon pour ces banquiers dont l’estomac gargouille à 12 heures 5 et qui sont au
bord du coma à 12 heures 10.
C’est
l’honneur des commerçants que Régine a défendu. Tous ces gens qui n’ont plus de
week-end, qui travaillent jusqu’à point d’heure, qui ne se plaignent pas.
Tous
ces commerçants qui sont des cibles faciles pour les prédateurs et racketteurs
en tout genre.
Il
est vrai que nous avons demandé à Régine de se réalimenter. Nous avons besoin d’elle
pour continuer la lutte contre les privilèges du système bancaire.
Et
comment ont réagi les autorités diverses ? Rien, silence. Certes elles se
sont intéressés à elle, mais succinctement.
Quant
aux banques, silence total.
Qu’avons-nous
gagné par ce sacrifice ? L’affaire a été très largement diffusée chaque
jour sur les réseaux sociaux. Les citoyens ont pris conscience que ce racket n’est
pas une fatalité, qu’ils peuvent le faire cesser et se faire rembourser de
tout.
Les
gens ont pris conscience que les banques sont presque toujours dans l’illégalité
et que les tribunaux les condamnent, pour peu qu’ils soient saisis.
Et
que le temps de l’impunité et immunité de façade des établissements bancaires
est bien révolu.
Merci
Régine, tu as souffert mais le message est passé. Nous continuons la lutte tous
ensemble.
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