Nombre total de pages vues

mardi 29 mai 2012

La banque peut-elle être assimilée à une organisation de nature criminelle ?




Par Gérard Faure-Kapper

La banque peut-elle être assimilée à une organisation de nature criminelle ?

La réponse est oui si nous prenons une définition couramment admise par la justice :

«  Un organisation criminelle est une association structurée de plus de deux personnes, établie dans le temps, en vue de commettre de façon concertée, des crimes et délits punissables d’une emprisonnement de trois ans ou d’une peine plus grave, pour obtenir, directement ou indirectement, des avantages patrimoniaux, en utilisant l’intimidation, la menace, la violence, des manœuvres frauduleuse ou la corruption ou en recourant à des structures commerciales ou autres pour dissimuler ou faciliter la réalisation des infractions. » 

La banque est une entreprise, donc une association structurée établie dans le temps, par définition.

Le délit le plus courant étant la pratique des prêts usuraires. En effet, tous les dossiers que nous traitons, notamment les demandes de vérification du coût des découverts sur les comptes, font ressortir des taux souvent supérieurs à 100%.

C’est un délit puni par des peines d’emprisonnement qui est devenu institutionnel et dont les banques ne cachent plus l’énorme source de profits.

Afin de faire payer les victimes, elles utilisent des méthodes délictueuses ; intimidation, menace, violences psychologiques ou manœuvres frauduleuses.

Les preuves ? Les tiroirs des victimes sont pleins de lettres de menaces, les répondeurs des portables également. Le harcèlement est caractérisé.

Pour cela, les banques font appel à des sociétés spécialisées dans ce type d’activité : la pression pour faire payer.


En résumé, une des activités habituelles des banques est d’accorder des crédits sous forme de découvert en compte en pratiquant un taux largement usuraire.

Puis elles ont recours à toutes sortes de manœuvres pour récupérer ces fonds si la victime est réticente : chantage, intimidation, harcèlement, menaces, violences psychologiques, etc.

D’une manière plus générale, ces activités ont des conséquences déstabilisantes sur le plan politique ou socio-économique.

Les banques peuvent-être considérées, par la nature de leur activité et par leurs méthodes de travail comme « organisations de nature criminelles ».



Aucun commentaire:

Enregistrer un commentaire