Par Gérard Faure-Kapper
La
banque peut-elle être assimilée à une organisation de nature criminelle ?
La
réponse est oui si nous prenons une définition couramment admise par la justice :
«
Un organisation criminelle est une association structurée de plus de deux
personnes, établie dans le temps, en vue de commettre de façon concertée, des
crimes et délits punissables d’une emprisonnement de trois ans ou d’une peine
plus grave, pour obtenir, directement ou indirectement, des avantages
patrimoniaux, en utilisant l’intimidation, la menace, la violence, des manœuvres
frauduleuse ou la corruption ou en recourant à des structures commerciales ou
autres pour dissimuler ou faciliter la réalisation des infractions. »
La
banque est une entreprise, donc une association structurée établie dans le
temps, par définition.
Le
délit le plus courant étant la pratique des prêts usuraires. En effet, tous les
dossiers que nous traitons, notamment les demandes de vérification du coût des
découverts sur les comptes, font ressortir des taux souvent supérieurs à 100%.
C’est
un délit puni par des peines d’emprisonnement qui est devenu institutionnel et
dont les banques ne cachent plus l’énorme source de profits.
Afin
de faire payer les victimes, elles utilisent des méthodes délictueuses ;
intimidation, menace, violences psychologiques ou manœuvres frauduleuses.
Les
preuves ? Les tiroirs des victimes sont pleins de lettres de menaces, les
répondeurs des portables également. Le harcèlement est caractérisé.
Pour
cela, les banques font appel à des sociétés spécialisées dans ce type d’activité :
la pression pour faire payer.
En
résumé, une des activités habituelles des banques est d’accorder des crédits
sous forme de découvert en compte en pratiquant un taux largement usuraire.
Puis
elles ont recours à toutes sortes de manœuvres pour récupérer ces fonds si la
victime est réticente : chantage, intimidation, harcèlement, menaces,
violences psychologiques, etc.
D’une
manière plus générale, ces activités ont des conséquences déstabilisantes sur
le plan politique ou socio-économique.
Les
banques peuvent-être considérées, par la nature de leur activité et par leurs
méthodes de travail comme « organisations de nature criminelles ».
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