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samedi 12 mai 2012

Infractions des banques: conséquences sur l’économie et la politique.



(Extrait du "livre noir de la banque" de Gérard Faure-Kapper aux éditions Luthenay)

Conséquences sur l’économie et la politique.

Cette attitude du système bancaire n’est pas sans conséquences, elles sont même très graves pour notre démocratie. Il y a une chose que personne ne peut supporter, c’est l’injustice, l’inégalité et les privilèges. Ceux-ci sont encore supportables s’ils sont officiellement reconnus. Mais ce n’est pas le cas. Le discours quotidien que reçoivent les citoyens c’est qu’il n’y a pas d’injustice, « Ce que vous voyez et vivez quotidiennement n’existe pas. Si vous pensez souffrir, c’est dans votre tête. Le monde entier envie notre système. »

Quelles en sont les effets sur la population ? Un ressentiment et un écœurement profond, non seulement à l’égard du système bancaire et de leurs dirigeants mais aussi du gouvernement qui ne tient aucun compte des souffrances des citoyens. La réaction de révolte se concrétise le plus souvent par une abstention aux élections. Les gens ne veulent plus cautionner ces mensonges.

Économiquement, ce comportement du système bancaire a aussi des effets désastreux. C’est autant de pouvoir d’achat et de consommation qui sont détournés ainsi du circuit. L’argent prélevé sur les comptes ne sera pas utilisé à d’autres fins.

Pour les entreprises, c’est aussi une calamité. Les frais, encore plus monstrueux, privent l’entreprise de ressources essentielles. Leur compétitivité est altérée avec des retombées négatives sur les investissements, les emplois et donc les ressources des caisses sociales.

Et pendant ce temps, les dirigeants des banques en profitent. Leurs salaires sont inconvenants, des milliards sont joués par des traders dont la seule utilité est de détruire encore plus les entreprises et l’économie. Tout ça dans la plus parfaite illégalité.

L’industrie de la finance ne participe en rien à la « production », au sens économique du terme. On pourrait penser que les banques drainent les ressources monétaires vers les secteurs de l’économie qui en ont réellement besoin, mais il n’en est rien. Seul compte l’objectif spéculatif.

En fait, cette « industrie » vit de l’économie. Elle prélève un véritable impôt sur les acteurs du tissu économique et social. C’est incontrôlable et toléré, voire soutenu par les instances étatiques.

Les politiques ont besoin des banques. C’est la raison pour laquelle ils leur permettent d’exploiter et d’abuser les citoyens et, malheureusement, c’est pour cela qu’ils n’interviennent pas alors que c’est leur rôle et leur devoir.

Pourtant, si un coup d’arrêt était donné à cette exploitation à grande échelle, les effets sur la croissance seraient immédiatement visibles.


« Les banques sont tenues de respecter l’article 544 sur le droit à la propriété et en conséquence, ne peuvent plus débiter les comptes de leurs clients sans leur autorisation. Les banques sont ainsi tenues de rembourser l’ensemble des sommes prélevées par le passé en violation de ce droit. »

Et pourtant c’est ce programme qui aurait le plus de retombées concrètes.
.– Il garantit la réinjection dans l’économie de 15 milliards d’euros chaque année.
.– Il augmente le pouvoir d’achat des Français de montants variables allant jusqu’à 50 %.
.– Il règle le problème du surendettement et permet ainsi à des familles de revivre en remboursant leurs dettes.
.– Il assure à la France une relance économique par la consommation.
.– Il assure aux entreprises la réinjection de sommes importantes ainsi que l’amélioration de leur trésorerie.
.–Il permet à de nombreuses entreprises de réembaucher.
.– En conséquence, il diminue les déficits publics en réinjectant des fonds dans les organismes de protection sociale.

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