(Extrait du "livre noir de la banque" de Gérard Faure-Kapper aux éditions Luthenay)
Conséquences
sur l’économie et la politique.
Cette attitude du système
bancaire n’est pas sans conséquences, elles sont même très graves pour notre
démocratie. Il y a une chose que personne ne peut supporter, c’est l’injustice,
l’inégalité et les privilèges. Ceux-ci sont encore supportables s’ils sont
officiellement reconnus. Mais ce n’est pas le cas. Le discours quotidien que
reçoivent les citoyens c’est qu’il n’y a pas d’injustice, « Ce que vous
voyez et vivez quotidiennement n’existe pas. Si vous pensez souffrir, c’est
dans votre tête. Le monde entier envie notre système. »
Quelles en sont les effets
sur la population ? Un ressentiment et un écœurement profond, non
seulement à l’égard du système bancaire et de leurs dirigeants mais aussi du
gouvernement qui ne tient aucun compte des souffrances des citoyens. La réaction
de révolte se concrétise le plus souvent par une abstention aux élections. Les
gens ne veulent plus cautionner ces mensonges.
Économiquement, ce
comportement du système bancaire a aussi des effets désastreux. C’est autant de
pouvoir d’achat et de consommation qui sont détournés ainsi du circuit.
L’argent prélevé sur les comptes ne sera pas utilisé à d’autres fins.
Pour les entreprises,
c’est aussi une calamité. Les frais, encore plus monstrueux, privent
l’entreprise de ressources essentielles. Leur compétitivité est altérée avec
des retombées négatives sur les investissements, les emplois et donc les
ressources des caisses sociales.
Et pendant ce temps,
les dirigeants des banques en profitent. Leurs salaires sont inconvenants, des
milliards sont joués par des traders dont la seule utilité est de détruire
encore plus les entreprises et l’économie. Tout ça dans la plus parfaite
illégalité.
L’industrie de la
finance ne participe en rien à la « production », au sens économique
du terme. On pourrait penser que les banques drainent les ressources monétaires
vers les secteurs de l’économie qui en ont réellement besoin, mais il n’en est
rien. Seul compte l’objectif spéculatif.
En fait, cette
« industrie » vit de l’économie. Elle prélève un véritable impôt sur
les acteurs du tissu économique et social. C’est incontrôlable et toléré, voire
soutenu par les instances étatiques.
Les politiques ont
besoin des banques. C’est la raison pour laquelle ils leur permettent d’exploiter
et d’abuser les citoyens et, malheureusement, c’est pour cela qu’ils
n’interviennent pas alors que c’est leur rôle et leur devoir.
Pourtant, si un coup
d’arrêt était donné à cette exploitation à grande échelle, les effets sur la
croissance seraient immédiatement visibles.
« Les banques sont
tenues de respecter l’article 544 sur le droit à la propriété et en
conséquence, ne peuvent plus débiter les comptes de leurs clients sans leur
autorisation. Les banques sont ainsi tenues de rembourser l’ensemble des sommes
prélevées par le passé en violation de ce droit. »
Et
pourtant c’est ce programme qui aurait le plus de retombées concrètes.
.– Il garantit la
réinjection dans l’économie de 15 milliards d’euros chaque année.
.– Il augmente le
pouvoir d’achat des Français de montants variables allant jusqu’à 50 %.
.– Il règle le problème
du surendettement et permet ainsi à des familles de revivre en remboursant
leurs dettes.
.– Il assure à la
France une relance économique par la consommation.
.– Il assure aux
entreprises la réinjection de sommes importantes ainsi que l’amélioration de
leur trésorerie.
.–Il permet à de
nombreuses entreprises de réembaucher.
.– En conséquence, il
diminue les déficits publics en réinjectant des fonds dans les organismes de
protection sociale.
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