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mercredi 15 février 2012

Référendum sur les actions collectives en justice (class action)


C’est la nouvelle tendance du printemps, les référendums. Vous savez, ces questions que l’on vous pose et auxquelles vous répondez par oui ou par non.

Si c’est oui, alors vous plébiscitez le chef de l’État. Si c’est non, comme pour l’Europe, alors le chef de l’État se soucie de votre avis comme une guigne et fera ce qu’il veut.

Depuis 2005, ils s’étaient calmés, mais c’est reparti à la faveur de la campagne électorale. Il y aura des référendums sur tous les sujets secondaires qui n’intéressent personne.

Faut-il ravaler la façade du lycée Jean Jaurès à Noisy le Sec ? BHL doit-il porter des chemises à fleurs ? Faut-il imposer le casque aux piétons ? Faut-il réunifier la Seine et Oise ? Doit-on interdire les teckels à poils ras dans les ascenseurs ? Hollande doit-il se laisser pousser la barbe ? Et tous sujets de la même veine.

Par contre, je propose un référendum qui changera la vie des consommateurs.

Doit-on introduire les actions collectives en justice (class actions in USA) ?

Cette question terrorise les grandes entreprises qui jouent sur le fait que les particuliers n’iront pas en justice pour s’enrichir illégalement.

En premier lieu, les banques. Aujourd’hui, elles sont clairement hors la loi et pratiquent quotidiennement le délit d’usure en rackettant leurs clients à outrance.

Elles se le permettent car elles savent que leurs clients n’auront pas les moyens d’aller individuellement en justice. Dans le cas contraire, elles paieront immédiatement.

Si les class actions sont autorisées comme aux states, il n’y a qu’une seule plainte au nom de tous les consommateurs. Et là, ça les obligent à respecter les lois de la République.

Et pendant qu’on y est, autoriser les avocats à être payé au résultat et introduire la notion de dédommagements punitifs.

Là, nous aurions un vrai sujet de référendum. Malheureusement aucun des deux candidats présents en pôle position n’aura le courage de le proposer. Il craint trop les reproches du CAC 40.

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