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mardi 28 février 2012

Il existe un moyen très simple pour que votre banque cesse de vous ponctionner des frais.


Un client de la Banque Populaire était littéralement assommé de frais les plus divers, nous en avons relevé 12 catégories différentes, mais qui recouvrent la même réalité :

Commission de suivi global
Commission de compte
Commission de découvert
Commission de dépassement
Frais actual commission
Frais commission intervention
Frais fr/ope non prov
Frais infraction chq
Frais sur écriture
Chq émis IB
Intérêts débiteurs
Intérêts de retard

Au fur et à mesure des jurisprudences en faveur des clients, les banques changent les appellations des frais.

Ils s’imaginent pourvoir ainsi ne pas tomber sous le coup de ces jugements. « Vous parlez de frais de forçage, mais chez nous ça s’appelle commission de dépassement, donc nous ne sommes pas concernés. »

Ce qui est grave, c’est que les banques prennent leurs clients et surtout les juges, pour des demeurés.

A Ivry sur Seine, un juge a bien précisé dans son jugement en décembre dernier que « quelle que soit l’appellation de ces frais, ils recouvrent tous la même réalité ».

Dans la série des perles, j’ai relevé au Crédit du Nord une appellation curieuse :

« Frais ou commission. (voir le relevé détaillé). »

Je me précipite sur le relevé pour avoir la clé du mystère et je découvre :

« Frais et commission. »

En fait, on passe de fromage ou dessert à fromage et dessert.

Pour ce client cette ligne représente quand même plus de 1.000 euros en quelques mois. Son repas, il ne l’a pas pris chez tap’dur mais plutôt au Fouquet’s.

Pour en revenir au client de la Banque Populaire, il a tout simplement assigné sa banque devant la justice pour y quérir son arbitrage.

Et depuis, miracle, la ci-devant banque mutualiste ne lui prend plus rien. Elle exerce désormais son industrie de mandataire des paiements en bonne chrétienne. Plus le moindre frais.

Moralité, pour faire cesser les frais, trois solutions : soit vous glissez votre extrait de compte dans les interstices du mur des lamentations, soit vous le plongez dans la fontaine miraculeuse à Lourdes, soit vous assignez en justice.

En tout cas, que les banques ne compte pas trop sur le grand pardon.

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