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vendredi 9 décembre 2011

Les banques se font acculer dans leurs propres fondements

Suite aux nouvelles plaintes envoyées chaque jour aux banques, nous avons les premières réactions. C’est surtout l’incrédulité qui domine. « Comment, un mouton qui refuse d’être tondu et un pigeon qui n’accepte plus d’être plumé ! »

Et puis, c’est la prudence des services juridiques. Ils nous demandent des délais pour examiner la plainte et insistent surtout pour qu’elle ne parte pas tout de suite sur le bureau du procureur.

En fait, il est évident que les banques sont un peu perdues et ne savent pas comment réagir. Visiblement, personne n’avait osé porter plainte pour délit d’usure.

Pire, ils s’aperçoivent que la nouvelle plainte, telle qu’elle est rédigée, ne leur laisse aucune porte de sortie. Tout a été soigneusement verrouillé.

Il faut dire que c’est le résultat de 6 mois de travail avec nos avocats, que le texte est au point et l'argumentaire juridique parfaitement incassable.

Les arguments que nous développons sont très simples et très logiques. Pour un juge, c’est l’évidence absolue que le délit est constitué.

Et si le délit est constitué, il n’y a plus qu’à appliquer les peines prévues par la loi, entre autre 5 ans d’interdiction de pratique de l’activité bancaire.

Le corps des banques est attaqué de toute part de l’extérieur. L’APLOMB, tel un microbe malfaisant s’en prend à l’intérieur, aux organes vitaux qu’il va ronger et pourrir patiemment.

Le personnel, ventre mou du système, est le premier à s’alerter. Il est en première ligne. Situation difficile, j’en conviens, mais c’est à lui de choisir son camp et de prendre ses responsabilités.

Les appels téléphoniques que nous recevons chaque jour des clients sont de plus en plus alarmants et désespérés. Les hommes politiques sont complètement sourds à ces cris d’alarme. La droite continue de protéger ce système et la gauche a fait sa priorité de questions plus marginales comme le mariage des étrangers ou le droit de vote des homosexuels.

Aujourd’hui, l’institution judiciaire est le dernier rempart contre la fascisation financière de notre société. Il faut soutenir son indépendance et faire confiance aux magistrats.

Aujourd’hui tous les clients des banques savent qu’il y a des portes de sorties, d’autres solutions ou des recours.

Chacun sait que les banques se rendent coupables chaque jour de délit d’usure. Ne par réagir serait de la non-dénonciation de malfaiteur.

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