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mardi 22 novembre 2011

La terreur des banques : la judiciarisation systématique des rapports avec leurs clients.


J’ai eu hier une longue discussion avec un vieux collègue, actuellement DRH dans une banque mutuelle.

Il connaît bien-sûr les actions de l’APLOMB, notamment au niveau de son établissement. La réaction des responsables juridique est assez simple. D’abord, ils ne sont pas complètement débiles et savent très bien qu’ils sont hors la loi quand ils prélèvent des frais d’intervention ou des frais de refus, et savent aussi qu’ils devront payer devant le tribunal.

A ce sujet, la réaction des banques n’a pas changé. Elle peut se résumer dans ces propos tenus il y a vingt ans par un responsable d’une banque mutuelle de la région Rhône Alpes lors d’une réunion de Directeurs : « le client, il faut qu’il jute, et tout de suite. Que ce soit légal ou non, ce n’est pas le problème. Sur 100, combien auront recours aux tribunaux ? 5, 10 ? Pas plus en tout cas. Alors ceux qui iront trop loin, nous les rembourserons, mais nous aurons gagné sur tous les autres. »

Contrairement aux Etats Unis, il n’est pas dans la culture française d’avoir systématiquement recours à un avocat. C’est bien pour cela que les gens sont devenus des moutons et se font tondre systématiquement, non seulement par les banques, mais aussi par tous les acteurs économiques de la Société.

Et c’est comme ça que des milliards passent de main en main. Les citoyens n’osent pas protester. De plus, ils comptent trop sur les effets de la médiatisation. D’ailleurs combien de fois j’ai entendu « s’ils refusent, je vais écrire à Julien Courbet ». Cela pouvait peut-être jouer avant, mais aujourd’hui la plupart des journaux appartiennent ou sont dépendants des banques.

Alors que faire ?

Le seul et unique moyen est la judiciarisation systématique. Le moindre document, le plus anodin des contrats, les courriers, les mails, chaque facture, chaque refus seront systématiquement analysés par un avocat.

Seulement, un avocat coûte de l’argent. C’est vrai, la compétence se paye et c’est normal. Il y a bien des assurances « protection juridique » mais celles-ci excluent souvent les relations bancaires.

Nous cotisons pour la sécu, nous mettons de l’argent de côté pour les vacances, nous avons un contrat d’entretien pour la chaudière, et même les pompes funèbres proposent une sorte de PECF (plan d’épargne caveau de famille).

Alors, il faut s’habituer à mettre systématiquement de côté une somme, de l’ordre de 100 euros, c’est suffisant, pour l’avocat de famille, qui rentre dans notre giron comme le médecin ou le notaire.

100 euros de plus me direz-vous ? Non justement, car rien qu’avec les actions contre les banques, vous allez économiser des sommes importantes. Cela peut aller des frais d’intervention que l’on évite, jusqu’à la vente à la casse de votre maison que l’on sauve.

Réfléchissez-y. Nul besoin d’un produit financier spécial, il suffit de le mettre sur un LETB ( livret d’épargne tout bête).

www.aplombfrance.fr

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