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vendredi 16 septembre 2011

Débat au PS… Nafissatou pour rien.


Nous avons écouté attentivement les six candidats à l’investiture du PS. La seule chose qui pouvait nous intéresser, c’était de connaître leur degré d’implication dans le combat contre la dictature financière des banques.

Cette volonté pouvait se traduire en fonction de leurs positions respectives vis-à-vis du rôle de l’ancien Directeur du FMI dans leur politique.

Il faut bien rappeler qu’en matière de lutte contre la haute finance, les socialistes partent avec un casier qui est loin d’être vierge.

En 1984, le père de Martine Aubry, ci-devant ministre des finances, le citoyen Delors, supprimait la distinction entre les banques d’affaires, spéculatives par nature, et les banques de dépôts qui, recevant des fonds du public, ne pouvaient les jouer sur les marchés.

En 1997, Déhèska, achevait la privatisation de tout le secteur financier, livrant ainsi le bon peuple à la voracité des requins de la finance.

Arnaud Montebourg est le seul qui a été ferme sur sa position, excluant tout retour du représentant du système bancaire aux affaires.

Ségolène Royal a aussi insisté sur la lutte contre la dictature des banques, et l’on peut aisément en déduire que l’homme qui séduit plus vite que son ombre coulera une retraite paisible place des Vosges.

Pour Manuel Vals, au contraire, il a eu l’honnêteté de déclarer qu’il avait besoin de l’expérience du sus visé et donc, que lui-même n’avait pas les compétences pour assumer les responsabilités auxquelles il aspire.

Pour les trois autres, ils attendent l’avis de l’ex Directeur du FMI, sous entendu qu’ils sont d’accord d’ores et déjà pour suivre sa politique et continuer de livrer les citoyens et l’économie à la merci des banques.

Quelqu’un a même rajouté que l’ex ministre des finances ne s’opposait pas à la mondialisation, mais préférait l’accompagner en douceur… comme on accompagne une camériste dans une bathroom.

De tout cela, il en ressort une chose, nous les citoyens sommes seuls à combattre la bête immonde dont certains rêvent déjà de fertiliser le ventre fécond.

Nous sommes seuls face aux banques, seuls face à la justice, seuls face à notre compte racketté, seuls face à notre entreprise pillée, nous sommes seuls, les politiques nous ont abandonnés, mais nous sommes des dizaines de millions dans cette solitude.

Alors, seuls mais ensemble, nous allons continuer cette lutte.

www.aplombfrance.fr

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