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mardi 24 mai 2011

Résultats de la campagne d’assignation des banques présumées.




Un premier bilan et des enseignements nous permettant d’adapter notre stratégie future les remboursements des clients.

Aucune banque n’a contesté notre argumentaire juridique qui démontre et prouve qu’elles sont hors la loi. Elles plaident donc coupable.

Quelques-unes ont remboursé leurs clients.

Certaines banques nous ont répondu par une lettre polie. Elles réunissent les éléments du dossier pour répondre. Depuis aucune nouvelle. Nous pouvons penser que leur expertise corrobore nos accusations.

D’autres refusent de rembourser leur client. Le motif : les conventions de compte. Les signataires de ces lettres n’ont, sans aucun doute, jamais lu ces conventions. Nous si, et elles vont dans notre sens.

Nous avons aussi quelques perles de chargés de clientèle comme au LCL de Metz. Ils devraient savoir que leurs écrits… engagent leur banque.

Enfin, comme au Crédit du Nord, c’est le silence total. Cette banque affichant un mépris souverain pour ses clients et les associations qui les représentent. Nous le savons par quelques syndicalistes qui nous renseignent.

Tout ceci était prévisible.

Avec l’avocate de l’association, nous reprenons les dossiers de nos adhérents. Au départ, nous demandions simplement le remboursement des frais d’intervention illégaux. Puisque les banques ne veulent rien entendre, nous irons beaucoup plus loin. Chaque dossier sera traité à fond, notamment les conséquences des suppressions abusives de découverts ainsi que la validité des crédits.

Je rappelle aux banques mutualistes qu’elles ont le droit de prendre des parts sociales pour un crédit, mais que ces parts doivent être incluses dans le taux effectif global. A défaut, la banque doit rembourser la totalité des intérêts. Et sur un prêt immobilier, ça fait très mal.

Nous en sommes désolés, mais ce ne sont pas les clients qui font les lois. Dans la vie courante, quand ils sont en infraction, la justice est impitoyable avec eux. Ils sont donc bien placés pour exiger de l’institution judiciaire, que la même sévérité soit appliquée aux banques.

Bien sûr que les banques sont présumées innocentes, mais qu’elles évitent d’affirmer que leurs clients étaient consentants pour se faire plumer.

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